EXPOSITION – « Panoramiques Hippiques »

Cher.e.s ami.e.s des Ateliers de CriBeau,

nous avons le plaisir de vous inviter à l’exposition
« PANORAMIQUES HIPPIQUES ».
Une exposition photos sur les coulisses du Prix de l’Arc de Triomphe, la plus prestigieuse course de galop au monde, réalisée par le photographe palermitain SERGIO CORONA.

L’expo aura lieu du 10 au 19 novembre dans un espace insolite : un appartement au RDC avec cour végétalisée à Vincennes.

L’accès à l’exposition sera possible aux horaires suivants :

Vendredi 10 : de 16h à 22h
Samedi 11 et Dimanche 12 : de 16h à 20h
Du Lundi 13 au Jeudi 16 : de 15h à 19h
Samedi 18 et Dimanche 19 : de 16h à 20h

Vernissage le vendredi 10 novembre à partir de 16h

Finissage : le dimanche 19 novembre à partir de 16h.

CAS
44 rue de la Paix
94300 Vincennes

Code portail accès cour : 18B59
Au fond de la cour, une porte vitrée au RDC donne l’accès à l’exposition.

métro : Bérault (ligne 1)
RER A : Vincennes

Nous vous attendons nombreux.euses !!

FLÂNERIE – « CALVINO RAMPANTE (Calvino Perché) »

LES FLÂNERIES SONT DE RETOUR !!!

Pour cette première flânerie dédiée à « Calvino à Paris » en compagnie de notre Maitre Flâneur Bruno La Brasca, nous emprunterons un itinéraire botanico-illuministe dans le Jardin des Plantes, cet endroit que Calvino définissait « la maison de campagne que je l’ai au beau milieu de Paris. »
Un ermite à Paris !

Flânerie
« CALVINO RAMPANTE ( Calvino Perché) »
Le samedi 7 octobre*** à 10h30

*** selon le nombre de participants. (La flânerie ne sera effectuée qu’avec un nombre minimum de 8 participants)

RDV métro Jussieu

Pour réservations: lesateliersdecribeau@gmail.com

Plein tarif : 15€
Tarif adhérent : 12€
Tarif étudiants et demandeurs d’emploi : 9€

Réservation obligatoire

EXPO PHOTO – Pier Paolo Pasolini

Conçue par l’Alma Mater Studiorum-Université de Bologne, Bibliothèque Universitaire de Bologne en collaboration avec les Ateliers de CriBeau, l’exposition entend célébrer l’écrivain, l’intellectuel et le cinéaste Pier Paolo Pasolini (Bologne, 1922-Ostie 1975) cent ans après sa naissance, à travers une sélection inédite de photographies, fruit du travail du photoreporteur Rodrigo Pais (Rome, 1930-Rome 2007).
La narration par images se subdivise en cinq sections et est circonscrite à la période de la vie de Pasolini dans la capitale.

La première section « L’activité intellectuelle, culturelle et politique » rassemble une série de photographies qui documentent l’engagement culturel, politique et intellectuel de Pasolini dans le contexte de la Rome des années 60-70,  mettant notamment en évidence le rapport étroit qu’il entretient avec le groupe d’intellectuels composé de Alberto Moravia, Laura Betti, Elsa Morante, Dacia Maraini, Carlo Levi, Cesare Zavattini et Luchino Visconti.

La deuxième section : « Pasolini cinéaste » est consacrée aux photographies de la première projection du film « Accatone » (P.P. Pasolini, 1961), du premier tour de manivelle du film « Mamma Roma » (P.P. Pasolini, 1962), de la mise en scène de la descente de la Croix dans l’épisode « la Ricotta », dans « Ro.Go.Pa.G » (J.L. Godard, U. Gregoretti, P.P. Pasolini, R. Rosselini, 1962) et aux photographies de Silvana Mangano qui interprète Assurdina Cai dans l’épisode « La terre vue de la lune » du film « Les sorcières » (M. Bolognini, V . de Sica, P.P. Pasolini, L. Visconti, F. Rossi, 1966).

La troisième section : « La censure et les procès » est consacrée aux images qui documentent l’engagement actif de Pasolini contre la censure cinématographique et les trente-trois procès qu’il a dû subir : l’un, en1961, pour vol à main armée et l’autre, en mars 1973, pour outrage à la religion d’État.

La quatrième section : « Être mort ou vivant, c’est la même chose », dont le titre est une citation de la fin de l’épisode « La terre vue de la lune », est consacrée à la mort de Pasolini et à sa commémoration dans les années qui suivirent sa disparition.

La cinquième section « Voyage dans Rome et ses alentours » est consacrée aux photographies réalisées dans les banlieues romaines, témoignage du contexte socio-économique et urbain de la fin des années 50 et du début des années 60, sur lesquelles Pasolini a publié une enquête dans les pages de la revue Vie Nuove en 1958. Ces banlieues qui sont les lieux où naissent les romans Les Ragazzi (Ragazzi di Vita) Une vie violente (Una Vita Violenta) et les premières œuvres cinématographiques « Accatone » et « Mamma Roma ».

Toutes les photographies présentes à l’exposition sont des tirages de négatifs sur pellicule b/n de dimensions 60×60 et de diapositives en couleur de dimensions 60×60. Le Fond Rodrigo Pais fait partie des collections de la Bibliothèque Universitaire de Bologne.
A ne pas rater !!!Et pour le finissage, le 3 octobre… une très belle surprise… !!!
Ne manquez pas de suivre nos actualités !

CINEMA LOUXOR – « L’Enlèvement »

Cher.e.s ami.e.s,
nous avons le plaisir de vous présenter encore une belle avant première proposée par le Cinéma Louxor, avec qui nous poursuivons notre partenariat :

L’ ENLÈVEMENT
Réalisé par Marco Bellocchio
Avec Paolo Pierobon, Enea Sala, Leonardo Maltese, Fausto Russo Alesi, Barbara Ronchi

le samedi 17 juin à 17h00

A l’occasion de cette séance Les Ateliers de CriBeau bénéficieront d’un tarif préférentiel de 5 euros !!

Vous pouvez d’ores et déjà réserver vos places en suivant les liens en bas de page !

En 1858, dans le quartier juif de Bologne, les soldats du Pape font irruption chez la famille Mortara. Sur ordre du cardinal, ils sont venus prendre Edgardo, leur fils de sept ans. L’enfant aurait été baptisé en secret par sa nourrice étant bébé et la loi pontificale est indiscutable : il doit recevoir une éducation catholique. Les parents d’Edgardo, bouleversés, vont tout faire pour récupérer leur fils. Soutenus par l’opinion publique de l’Italie libérale et la communauté juive internationale, le combat des Mortara prend vite une dimension politique. Mais l’Église et le Pape refusent de rendre l’enfant, pour asseoir un pouvoir de plus en plus vacillant…

PROGRAMMATION DE MARS

Cher.e.s ami.e.s des Ateliers de CriBeau,

après les vacances de février nous vous proposons un programme très riche et intéressant !

Flânerie
« CALVINO HABITE PARIS OU HABITE À PARIS »
Le samedi 2 mars à 15h

Présentation du livre

« ERAVAMO IL SUONO »
Rencontre avec l’écrivain Matteo Corradini. Modérateur : Bruno La Brasca
Le mardi 5 mars à 19h30 –
 Librairie Tour de Babel

Présentation du livre
« AU CŒUR DES MAISONS » de Donatella Caprioglio
Le 6 mars à 18h30

Flânerie
« CALVINO HABITE PARIS OU HABITE À PARIS »  en compagnie de notre Maitre Flâneur Bruno La Brasca,
Un itinéraire potentiel de Calvino/Palomar, « flâneur » et observateur, qui regarde le monde et les choses avec autant d’attention que l’astronome regarde les étoiles.

Le samedi 2 mars à 15h
RDV Fontaine Saint-Sulpice, devant l’Église Saint-Sulpice

Plein tarif: 15€
Tarif adhérent :12€
Tarif étudiants et demandeurs d’emploi: 9€

Réservation obligatoire
Malheureusement, lors des dernières flâneries, beaucoup de gens qui avait réservé ne se sont pas présenté au RDV, sans même prévenir. Il s’agit d’un manque de respect à notre égard et surtout à l’égard de M. La Brasca. Nous nous voyons donc obligés à refuser dorénavant le règlement sur place. 

ERAVAMO IL SUONO »
Rencontre avec l’écrivain Matteo Corradini. Modérateur : Bruno La Brasca
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Un roman sur les musiciennes de l’orchestre de jeunes filles d’Auschwitz.

Dans une école de musique, de nos jours, sous la direction d’un professeur énigmatique, un groupe de jeunes filles prépare un spectacle-concert à la mémoire de l’orchestre de jeunes filles d’Auschwitz. Le professeur a demandé à deux élèves de ramasser des coquillages sur la plage « pour se préparer au mieux ». Le jour de la première répétition, le professeur donne un coquillage à Anita, la jeune fille protagoniste du roman. Lorsqu’ Anita pose son oreille sur le coquillage, un événement inattendu se produit : le passé et le présent se touchent et les femmes de l’orchestre de l’époque se racontent aux jeunes filles d’aujourd’hui.

L’orchestre féminin d’Auschwitz était composé de 47 femmes. Dans ce roman, huit d’entre elles racontent leur histoire. Elles sont sept, comme les notes de musique, plus une octave, le chef d’orchestre. Huit personnalités qui se distinguent par leur talent, leur détermination et leur courage. Huit protagonistes unies par un même destin : être des femmes et musiciennes déportées à Auschwitz entre le printemps 43 et l’automne 44, au moment où les nazis ont inclus les filles capables de jouer dans l’Orchestre féminin du lager. En faire partie a permis à beaucoup d’entre elles de rester en marge de l’horreur des camps et de sauver leur vie. Des filles de toute l’Europe ont participé à cet ensemble, avec des origines différentes et des histoires aventureuses et bizarres, mais aussi pleines de douceur et d’ héroïsme…

Le mardi 5 mars à 19h30
Librairie Tour de Babel

10, rue du Roi de Sicile
75004 Paris

Le mercredi 6 mars à 18h30
Siège de Monte Paschi Banque

11, boulevard de la Madelaine
75001 Paris

FLÂNERIE – Conte Cagliostro

Cagliostro et l’affaire du collier de la reine
Flânerie théâtralisée à la rencontre de Giuseppe Balsamo alias Conte Cagliostro « le Maître Inconnu », mage, guérisseur , « le dernier alchimiste », de Palermo aux rues du Marais, éclaboussé par le scandale du collier de la Reine:

Rdv : métro Saint-Sébastien Froissart  (ligne 8)

Le vendredi 10 février à 18h30

Pour réservations: lesateliersdecribeau@gmail.com

Plein tarif: 15€
Tarif adhérent :12€
Tarif étudiants et demandeurs d’emploi: 9€

Réservation obligatoire

CONCERT – Cristina Marocco

Cher.es ami.es,

quelle meilleure façon de commencer la nouvelle année qu’un beau concert dans la Capitale des Flandres ?

Un événement organisé par le Consulat Général d’Italie à Paris avec le soutien de la Ville de Lille et la collaboration du Conservatoire à rayonnement régional de Lille.
 Vendredi 20 janvier 2023, à 20h00
Auditorium du Conservatoire de Lille
Rue Alphonse Colas (entrée Place du Concert)
59000 Lille

Ouverture des portes à partir de 19h15

Événement gratuit sur réservation

Nous vous attendons nombreux !!!

Cristina Marocco est une actrice et chanteuse italienne. Elle est née à Turin où elle s’est formée à la danse, à la musique et au théâtre, avant de s’installer en France. C’est à Paris que Cristina Marocco devient chanteuse et connaît le grand public en interprétant le duo « J’ai tout oublié » aux côtés de Marc Lavoine et en publiant par la suite les albums « À côté du soleil » (Emi Music France) et « Je te dirais que tout est beau » (Pias).
S’imprégnant d’abord de la culture musicale française, elle retrouve aujourd’hui ses racines avec la chanson napolitaine, un patrimoine inestimable de mélodies et de textes d’une immense richesse et beauté.

Avec la complicité du musicien Gabriele Natilla, jouant de la guitare du XIXe siècle (dite « guitare romantique »), la chanteuse nous promène dans l’âge d’or de la chanson parthénopéenne en interprétant des chansons écrites entre 1835 (« Te voglio bene assaje ») et 1945 (« Monasterio e’ Santa Chiara »). Ces compositions typiquement napolitaines, quand elles ne touchent pas au sublime, comme dans « I’ te vurria vasà » (Russo – Di Capua) ou « Era de Maggio » (Costa – Di Giacomo), célèbrent l’amour, la mélancolie, la nostalgie ou la joie, mêlant sans crainte la passion au grotesque, le tragique à l’humour, atteignant ainsi à l’universel.
Mais le voyage ne s’arrête pas là. Si la ville de Naples a eu une importance capitale dans le développement de la chanson en Italie, d’autres époques et d’autres lieux ont contribué à bâtir les fondations de la chanson italienne.
Cristina nous entraîne alors un peu plus au nord de son pays pour une incursion dans le répertoire de Monteverdi, Falconieri, Barbara Strozzi ou Alessandro Scarlatti, accompagnée cette fois au théorbe ou à l’archiluth joués par le virtuose Gabriele Natilla.

Un air d’Italie est un projet que je porte en moi depuis toujours. C’est à Paris que j’ai commencé à chanter professionnellement, auparavant en Italie je jouais au théâtre. Dès le début de ma carrière en France, je me suis demandée ce que je pouvais apporter en tant qu’artiste italienne.
L’histoire commune de nos pays s’est tissée au fil des siècles. Nos cultures, nos langues, nos arts se sont entremêlés au point que les uns se font l’écho des autres.
Par exemple, dans la langue napolitaine, on retrouve des mots et des expressions empruntés à la langue française ; tout comme on reconnaît chez les grands compositeurs italiens, l’impact qu’ont pu avoir leurs séjours en France.
Tout cela me touche et résonne en moi.
Cristina Marocco
Voix et mise en espace du spectacle
 
L’instrumentarium choisi s’adapte au contexte et à la période des chansons. Pour la musique napolitaine du XIXe et du début du XXe, nous utilisons une des premières guitares à cordes simples qui voit le jour à la toute fin du XVIIIe. Aujourd’hui on l’appelle (à tort) « guitare romantique », mais il s’agit bien de la vraie guitare classique, avec un corps plus petit que la guitare espagnole qui l’a remplacée cent ans plus tard. Le son est pur et précis. Les arrangements (tous originaux) sont le résultat d’une formation classique où le soutien harmonique et rythmique à la voix ne se prive pas parfois d’interventions mélodiques et de vrais soli.
Pour la musique plus ancienne, le luth, le « roi parmi les instruments » – comme on l’appelait – est l’accompagnement idéal du point de vue de la fidélité à la période historique, mais aussi pour la vocation naturelle qu’ont les cordes pincées à épouser la voix. On joue de l’archiluth – un luth baroque italien, dérivant du luth de la Renaissance avec des basses supplémentaires – ou du théorbe, le plus grave des luths, l’instrument de prédilection des grands compositeurs du premier baroque italien.
Gabriele Natilla
Guitare du XIXe et cordes pincées anciennes
Arrangements originaux

 
CRISTINA MAROCCO
Un air d’Italie
Voyage aux origines de la chanson italienne.
Des mélodies baroques aux ritournelles napolitaines.
CHANT CRISTINA MAROCCO
GUITARE XIXe SIÈCLE et THEORBE GABRIELE NATILLA
 
 
Reginella
(Chanson napolitaine) – Guitare
1917 – Libero Bovio, Gaetano Lama 
 
Te voglio bene assaie
(Chanson napolitaine) – Guitare
1835 – Raffaele Sacco, Filippo Campanile ou Gaetano Donizetti (?)
 
Maruzzella
(Chanson napolitaine) – Guitare
1954 – Renato Carosone
 
Si dolce e5 ‘l dormento
(Chanson baroque) – Théorbe
Claudio Monteverdi (1567-1643)
 
Segui, segui dolente core
(Chanson baroque) – Théorbe
Andrea Falconieri (1585/86-1656)
 
I’ te vurria vasa’
(Chanson napolitaine) – Guitare
1900 – Vincenzo Russo – Eduardo Di Capua
 
E spingule francese
(Chanson napolitaine) – Guitare
1888 – Salvatore Di Giacomo, Enrico De Leva
 
Munasterio e’ santa chiara
(Chanson napolitaine) – Guitare
1945 – Michele Galdieri, Alberto Barberis
 
Che si puo5  fare
(Chanson baroque) – Théorbe
Barbara Strozzi (1619-1677)
 
Villanella ch’ all’acqua vai
(Chanson napolitaine) – Théorbe
1500 – Anonyme Naples (?)
 
‘A tazz’e’ cafe?
(Chanson napolitaine) – Guitare
1918 – Giuseppe Capaldo, Vittorio Fassone
 
Era di maggio
(Chanson napolitaine) – Guitare
1885 – Salvatore DI Giacomo, Mario Pasquale Costa

CINEMA LOUXOR – « Les huits montagnes »

Cher.e.s ami.e.s,
nous avons le plaisir de vous présenter encore une belle avant première proposée par le Cinéma Louxor :

LES HUITS MONTAGNES
Réalisé par Charlotte Vandermeersch, Felix Van Groeningen
Avec Luca Marinelli, Alessandro Borghi, Filippo Timi, Elena Lietti, Elisabetta Mazzullo

le 20 décembre à 19h15

A l’occasion de cette séance Les Ateliers de CriBeau bénéficieront d’un tarif préférentiel de 6 euros !!

Vous pouvez d’ores et déjà réserver vos places en suivant les liens en bas de page !

Pietro est un garçon de la ville, Bruno est le dernier enfant à vivre dans un village oublié du Val d’Aoste. Ils se lient d’amitié dans ce coin caché des Alpes qui leur tient lieu de royaume. La vie les éloigne sans pouvoir les séparer complètement. Alors que Bruno reste fidèle à sa montagne, Pietro parcourt le monde. Cette traversée leur fera connaître l’amour et la perte, leurs origines et leurs destinées, mais surtout une amitié à la vie à la mort. D’après Les Huit Montagnes de Paolo Cognetti.

EXPO PHOTO – Pier Paolo Pasolini

En occasion du 100ème anniversaire de la naissance de Pier Paolo Pasolini, nous sommes heureux d’organiser avec la Mairie du 10ème arrondissement de Paris, un hommage au grand intellectuel (écrivain, poète, journaliste, traducteur, dramaturge, comédien, scénariste et réalisateur.).

A l’honneur à la Mairie du 10ème :
– L’exposition photo « Pier Paolo Pasolini – Mémoire d’un intellectuel dans le regard de Rodrigo Pais ».
Du 25 novembre au 3 janvier.

– Le 25 novembre à 18h30 : « Pasolini le poète du roman, du cinéma et de la politique ». Entretien entre René de Ceccatty, écrivain, traducteur et expert de Pier Paolo Pasolini et Fabio Gambaro, journaliste, auteur et ancien directeur de l’Institut Culturel Italien.

– Le 28 novembre à 18h30 projection du documentaire de Valentino Misino  » Pasolini motore » en présence du cinéaste.

Nous vous attendons nombreux !!!

Exposition photos
PIER PAOLO PASOLINI
MEMOIRE D’UN INTELLECTUEL DANS LE REGARD DE RODRIGO PAIS

Conçue par l’Alma Mater Studiorum-Université de Bologne, Bibliothèque Universitaire de Bologne et organisée par la Mairie du 10ème arrondissement de Paris, en collaboration avec les Ateliers de CriBeau, l’exposition entend célébrer l’écrivain, l’intellectuel et le cinéaste Pier Paolo Pasolini (Bologne, 1922-Ostie 1975) cent ans après sa naissance, à travers une sélection inédite de 52 photographies, fruit du travail du photoreporter Rodrigo Pais (Rome, 1930-Rome 2007). La narration par images se subdivise en cinq sections et est circonscrite à la période de la vie de Pasolini dans la capitale.

La première section « L’activité intellectuelle, culturelle et politique » rassemble une série de photographies qui documentent l’engagement culturel, politique et intellectuel de Pasolini dans le contexte de la Rome des années 60-70,  mettant notamment en évidence le rapport étroit qu’il entretient avec le groupe d’intellectuels composé de Alberto Moravia, Laura Betti, Elsa Morante, Dacia Maraini, Carlo Levi, Cesare Zavattini et Luchino Visconti.

La deuxième section  « Pasolini cinéaste » est consacrée aux photographies de la première projection du film « Accatone » (P.P. Pasolini, 1961), du premier tour de manivelle du film « Mamma Roma » (P.P. Pasolini, 1962), de la mise en scène de la descente de la Croix dans l’épisode « la Ricotta », dans « Ro.Go.Pa.G » (J.L. Godard, U. Gregoretti, P.P. Pasolini, R. Rosselini, 1962) et aux photographies de Silvana Mangano qui interprète Assurdina Cai dans l’épisode « La terre vue de la lune » du film « Les sorcières » (M. Bolognini, V . de Sica, P.P. Pasolini, L. Visconti, F. Rossi, 1966).

La troisième section  « La censure et les procès » est consacrée aux images qui documentent l’engagement actif de Pasolini contre la censure cinématographique et les trente-trois procès qu’il a dû subir : l’un, en1961, pour vol à main armée et l’autre, en mars 1973, pour outrage à la religion d’Etat.

La quatrième section  « Etre mort ou vivant, c’est la même chose », dont le titre est une citation de la fin de l’épisode « La terre vue de la lune », est consacrée à la mort de Pasolini et à sa commémoration dans les années qui suivirent sa disparition.

La cinquième section « Voyage dans Rome et ses alentours » est consacrée aux photographies réalisées dans les banlieues romaines, témoignage du contexte socio-économique et urbain de la fin des années 50 et du début des années 60, sur lesquelles Pasolini a publié une enquête dans les pages de la revue Vie Nuove en 1958. Ces banlieues qui sont les lieux où naissent les romans Les Ragazzi (Ragazzi di Vita) Une vie violente (Una Vita Violenta) et les premières œuvres cinématographiques « Accatone » et « Mamma Roma ».
Toutes les photographies présentes à l’exposition sont des tirages de négatifs sur pellicule b/n de dimensions 60×60 et de diapositives en couleur de dimensions 60×60. Le Fond Rodrigo Pais fait partie des collections de la Bibliothèque Universitaire de Bologne.

CINEMA LOUXOR – « Nostalgia » et « Les Amandiers »

Nous avons le plaisir de vous présenter deux belles séances proposées par le Cinéma Louxor C:

– NOSTALGIA de Mario Martone – Avant-première le dimanche 13 novembre à 16h15
Séance présentée par Paolo Modugno, enseignant de civilisation italienne à Sciences Po Paris et spécialiste du cinéma italien, dans le cadre de la journée européenne des cinémas Art et Essai.

– LES AMANDIERS de Valeria Bruni Tedeschi – le mercredi 16 novembre à 20h
Séance présentée par Valeria Bruni Tedeschi et la troupe des jeunes acteurs et actrices : Nadia Tereszkiewicz, Sofiane Bennacer, Clara Bretheau, Noham Edje…

A l’occasion des deux séances Les Ateliers de CriBeau bénéficieront d’un tarif préférentiel de 6 euros !!

Vous pouvez d’ores et déjà réserver vos places en suivant les liens en bas de page !
 

♦ Dimanche 13 novembre • 16H15 ♦
AVANT-PREMIÈRE « NOSTALGIA »
de Mario Martone
ITALIE I 2022 I 1h57 I VOSTF
Avec Pierfrancesco Favino, Tommaso Ragno, Francesco Di Leva, Sofia Essaïdi, Nello Mascia
Sélection Officielle en compétition Cannes 2022
Présentée par Paolo Modugno
Eneignant de civilisation italienne à Science Po Paris et spécialiste du cinéma italien.

Sortie nationale le 23 novembre

Synopsis

Après 40 ans d’absence, Felice retourne dans sa ville natale : Naples. Il redécouvre les lieux, les codes de la ville et un passé qui le ronge.

« Mario Martone signe une nouvelle ode à Naples, ville en proie aux mafias, à travers les figures d’un expatrié tourmenté et d’un prêtre militant qui l’aide à rester sur le droit chemin. (…) Le nostalgique est celui qui perçoit un nouvel infini dans ce qui n’était autre-fois qu’un monde routinier et décevant. »
Didier Péron – Libération
♦ Mercredi 16 novembre • 20H ♦
« LES AMANDIERS »
de Valeria Bruni Tedeschi
FRANCE I 2022 I 2h06 I
Avec Nadia Tereszkiewicz, Sofiane Bennacer, Louis Garrel

Sélection Officielle en compétition Cannes 2022

Présentée par Valeria Bruni Tedeschi et la troupe des jeunes acteurs et actrices
«Valeria Bruni-Tedeschi reconstitue l’ambiance follement libre du théâtre des Amandiers où elle a débuté en tant qu’actrice. Fulgurance, coup de génie, tant c’est bien, Les Amandiers, de loin son meilleur film, apparaît telle la pièce manquante d’un puzzle dont on ne soupçonnait pas l’existence.»
Libération – Elisabeth Franck-Dumas