EXPO PHOTO – Pier Paolo Pasolini

En occasion du 100ème anniversaire de la naissance de Pier Paolo Pasolini, nous sommes heureux d’organiser avec la Mairie du 10ème arrondissement de Paris, un hommage au grand intellectuel (écrivain, poète, journaliste, traducteur, dramaturge, comédien, scénariste et réalisateur.).

A l’honneur à la Mairie du 10ème :
– L’exposition photo « Pier Paolo Pasolini – Mémoire d’un intellectuel dans le regard de Rodrigo Pais ».
Du 25 novembre au 3 janvier.

– Le 25 novembre à 18h30 : « Pasolini le poète du roman, du cinéma et de la politique ». Entretien entre René de Ceccatty, écrivain, traducteur et expert de Pier Paolo Pasolini et Fabio Gambaro, journaliste, auteur et ancien directeur de l’Institut Culturel Italien.

– Le 28 novembre à 18h30 projection du documentaire de Valentino Misino  » Pasolini motore » en présence du cinéaste.

Nous vous attendons nombreux !!!

Exposition photos
PIER PAOLO PASOLINI
MEMOIRE D’UN INTELLECTUEL DANS LE REGARD DE RODRIGO PAIS

Conçue par l’Alma Mater Studiorum-Université de Bologne, Bibliothèque Universitaire de Bologne et organisée par la Mairie du 10ème arrondissement de Paris, en collaboration avec les Ateliers de CriBeau, l’exposition entend célébrer l’écrivain, l’intellectuel et le cinéaste Pier Paolo Pasolini (Bologne, 1922-Ostie 1975) cent ans après sa naissance, à travers une sélection inédite de 52 photographies, fruit du travail du photoreporter Rodrigo Pais (Rome, 1930-Rome 2007). La narration par images se subdivise en cinq sections et est circonscrite à la période de la vie de Pasolini dans la capitale.

La première section « L’activité intellectuelle, culturelle et politique » rassemble une série de photographies qui documentent l’engagement culturel, politique et intellectuel de Pasolini dans le contexte de la Rome des années 60-70,  mettant notamment en évidence le rapport étroit qu’il entretient avec le groupe d’intellectuels composé de Alberto Moravia, Laura Betti, Elsa Morante, Dacia Maraini, Carlo Levi, Cesare Zavattini et Luchino Visconti.

La deuxième section  « Pasolini cinéaste » est consacrée aux photographies de la première projection du film « Accatone » (P.P. Pasolini, 1961), du premier tour de manivelle du film « Mamma Roma » (P.P. Pasolini, 1962), de la mise en scène de la descente de la Croix dans l’épisode « la Ricotta », dans « Ro.Go.Pa.G » (J.L. Godard, U. Gregoretti, P.P. Pasolini, R. Rosselini, 1962) et aux photographies de Silvana Mangano qui interprète Assurdina Cai dans l’épisode « La terre vue de la lune » du film « Les sorcières » (M. Bolognini, V . de Sica, P.P. Pasolini, L. Visconti, F. Rossi, 1966).

La troisième section  « La censure et les procès » est consacrée aux images qui documentent l’engagement actif de Pasolini contre la censure cinématographique et les trente-trois procès qu’il a dû subir : l’un, en1961, pour vol à main armée et l’autre, en mars 1973, pour outrage à la religion d’Etat.

La quatrième section  « Etre mort ou vivant, c’est la même chose », dont le titre est une citation de la fin de l’épisode « La terre vue de la lune », est consacrée à la mort de Pasolini et à sa commémoration dans les années qui suivirent sa disparition.

La cinquième section « Voyage dans Rome et ses alentours » est consacrée aux photographies réalisées dans les banlieues romaines, témoignage du contexte socio-économique et urbain de la fin des années 50 et du début des années 60, sur lesquelles Pasolini a publié une enquête dans les pages de la revue Vie Nuove en 1958. Ces banlieues qui sont les lieux où naissent les romans Les Ragazzi (Ragazzi di Vita) Une vie violente (Una Vita Violenta) et les premières œuvres cinématographiques « Accatone » et « Mamma Roma ».
Toutes les photographies présentes à l’exposition sont des tirages de négatifs sur pellicule b/n de dimensions 60×60 et de diapositives en couleur de dimensions 60×60. Le Fond Rodrigo Pais fait partie des collections de la Bibliothèque Universitaire de Bologne.

CINEMA LOUXOR – « Nostalgia » et « Les Amandiers »

Nous avons le plaisir de vous présenter deux belles séances proposées par le Cinéma Louxor C:

– NOSTALGIA de Mario Martone – Avant-première le dimanche 13 novembre à 16h15
Séance présentée par Paolo Modugno, enseignant de civilisation italienne à Sciences Po Paris et spécialiste du cinéma italien, dans le cadre de la journée européenne des cinémas Art et Essai.

– LES AMANDIERS de Valeria Bruni Tedeschi – le mercredi 16 novembre à 20h
Séance présentée par Valeria Bruni Tedeschi et la troupe des jeunes acteurs et actrices : Nadia Tereszkiewicz, Sofiane Bennacer, Clara Bretheau, Noham Edje…

A l’occasion des deux séances Les Ateliers de CriBeau bénéficieront d’un tarif préférentiel de 6 euros !!

Vous pouvez d’ores et déjà réserver vos places en suivant les liens en bas de page !
 

♦ Dimanche 13 novembre • 16H15 ♦
AVANT-PREMIÈRE « NOSTALGIA »
de Mario Martone
ITALIE I 2022 I 1h57 I VOSTF
Avec Pierfrancesco Favino, Tommaso Ragno, Francesco Di Leva, Sofia Essaïdi, Nello Mascia
Sélection Officielle en compétition Cannes 2022
Présentée par Paolo Modugno
Eneignant de civilisation italienne à Science Po Paris et spécialiste du cinéma italien.

Sortie nationale le 23 novembre

Synopsis

Après 40 ans d’absence, Felice retourne dans sa ville natale : Naples. Il redécouvre les lieux, les codes de la ville et un passé qui le ronge.

« Mario Martone signe une nouvelle ode à Naples, ville en proie aux mafias, à travers les figures d’un expatrié tourmenté et d’un prêtre militant qui l’aide à rester sur le droit chemin. (…) Le nostalgique est celui qui perçoit un nouvel infini dans ce qui n’était autre-fois qu’un monde routinier et décevant. »
Didier Péron – Libération
♦ Mercredi 16 novembre • 20H ♦
« LES AMANDIERS »
de Valeria Bruni Tedeschi
FRANCE I 2022 I 2h06 I
Avec Nadia Tereszkiewicz, Sofiane Bennacer, Louis Garrel

Sélection Officielle en compétition Cannes 2022

Présentée par Valeria Bruni Tedeschi et la troupe des jeunes acteurs et actrices
«Valeria Bruni-Tedeschi reconstitue l’ambiance follement libre du théâtre des Amandiers où elle a débuté en tant qu’actrice. Fulgurance, coup de génie, tant c’est bien, Les Amandiers, de loin son meilleur film, apparaît telle la pièce manquante d’un puzzle dont on ne soupçonnait pas l’existence.»
Libération – Elisabeth Franck-Dumas