
Cher.es ami.es,
quelle meilleure façon de commencer la nouvelle année qu’un beau concert dans la Capitale des Flandres ?
Un événement organisé par le Consulat Général d’Italie à Paris avec le soutien de la Ville de Lille et la collaboration du Conservatoire à rayonnement régional de Lille.
Vendredi 20 janvier 2023, à 20h00
Auditorium du Conservatoire de Lille
Rue Alphonse Colas (entrée Place du Concert)
59000 Lille
Ouverture des portes à partir de 19h15
Événement gratuit sur réservation
Nous vous attendons nombreux !!! |
Cristina Marocco est une actrice et chanteuse italienne. Elle est née à Turin où elle s’est formée à la danse, à la musique et au théâtre, avant de s’installer en France. C’est à Paris que Cristina Marocco devient chanteuse et connaît le grand public en interprétant le duo « J’ai tout oublié » aux côtés de Marc Lavoine et en publiant par la suite les albums « À côté du soleil » (Emi Music France) et « Je te dirais que tout est beau » (Pias). S’imprégnant d’abord de la culture musicale française, elle retrouve aujourd’hui ses racines avec la chanson napolitaine, un patrimoine inestimable de mélodies et de textes d’une immense richesse et beauté. Avec la complicité du musicien Gabriele Natilla, jouant de la guitare du XIXe siècle (dite « guitare romantique »), la chanteuse nous promène dans l’âge d’or de la chanson parthénopéenne en interprétant des chansons écrites entre 1835 (« Te voglio bene assaje ») et 1945 (« Monasterio e’ Santa Chiara »). Ces compositions typiquement napolitaines, quand elles ne touchent pas au sublime, comme dans « I’ te vurria vasà » (Russo – Di Capua) ou « Era de Maggio » (Costa – Di Giacomo), célèbrent l’amour, la mélancolie, la nostalgie ou la joie, mêlant sans crainte la passion au grotesque, le tragique à l’humour, atteignant ainsi à l’universel. Mais le voyage ne s’arrête pas là. Si la ville de Naples a eu une importance capitale dans le développement de la chanson en Italie, d’autres époques et d’autres lieux ont contribué à bâtir les fondations de la chanson italienne. Cristina nous entraîne alors un peu plus au nord de son pays pour une incursion dans le répertoire de Monteverdi, Falconieri, Barbara Strozzi ou Alessandro Scarlatti, accompagnée cette fois au théorbe ou à l’archiluth joués par le virtuose Gabriele Natilla. |
Un air d’Italie est un projet que je porte en moi depuis toujours. C’est à Paris que j’ai commencé à chanter professionnellement, auparavant en Italie je jouais au théâtre. Dès le début de ma carrière en France, je me suis demandée ce que je pouvais apporter en tant qu’artiste italienne. L’histoire commune de nos pays s’est tissée au fil des siècles. Nos cultures, nos langues, nos arts se sont entremêlés au point que les uns se font l’écho des autres. Par exemple, dans la langue napolitaine, on retrouve des mots et des expressions empruntés à la langue française ; tout comme on reconnaît chez les grands compositeurs italiens, l’impact qu’ont pu avoir leurs séjours en France. Tout cela me touche et résonne en moi. Cristina Marocco Voix et mise en espace du spectacle L’instrumentarium choisi s’adapte au contexte et à la période des chansons. Pour la musique napolitaine du XIXe et du début du XXe, nous utilisons une des premières guitares à cordes simples qui voit le jour à la toute fin du XVIIIe. Aujourd’hui on l’appelle (à tort) « guitare romantique », mais il s’agit bien de la vraie guitare classique, avec un corps plus petit que la guitare espagnole qui l’a remplacée cent ans plus tard. Le son est pur et précis. Les arrangements (tous originaux) sont le résultat d’une formation classique où le soutien harmonique et rythmique à la voix ne se prive pas parfois d’interventions mélodiques et de vrais soli. Pour la musique plus ancienne, le luth, le « roi parmi les instruments » – comme on l’appelait – est l’accompagnement idéal du point de vue de la fidélité à la période historique, mais aussi pour la vocation naturelle qu’ont les cordes pincées à épouser la voix. On joue de l’archiluth – un luth baroque italien, dérivant du luth de la Renaissance avec des basses supplémentaires – ou du théorbe, le plus grave des luths, l’instrument de prédilection des grands compositeurs du premier baroque italien. Gabriele Natilla Guitare du XIXe et cordes pincées anciennes Arrangements originaux CRISTINA MAROCCO Un air d’Italie Voyage aux origines de la chanson italienne. Des mélodies baroques aux ritournelles napolitaines. CHANT CRISTINA MAROCCO GUITARE XIXe SIÈCLE et THEORBE GABRIELE NATILLA Reginella (Chanson napolitaine) – Guitare 1917 – Libero Bovio, Gaetano Lama Te voglio bene assaie (Chanson napolitaine) – Guitare 1835 – Raffaele Sacco, Filippo Campanile ou Gaetano Donizetti (?) Maruzzella (Chanson napolitaine) – Guitare 1954 – Renato Carosone Si dolce e5 ‘l dormento (Chanson baroque) – Théorbe Claudio Monteverdi (1567-1643) Segui, segui dolente core (Chanson baroque) – Théorbe Andrea Falconieri (1585/86-1656) I’ te vurria vasa’ (Chanson napolitaine) – Guitare 1900 – Vincenzo Russo – Eduardo Di Capua ‘E spingule francese (Chanson napolitaine) – Guitare 1888 – Salvatore Di Giacomo, Enrico De Leva Munasterio e’ santa chiara (Chanson napolitaine) – Guitare 1945 – Michele Galdieri, Alberto Barberis Che si puo5 fare (Chanson baroque) – Théorbe Barbara Strozzi (1619-1677) Villanella ch’ all’acqua vai (Chanson napolitaine) – Théorbe 1500 – Anonyme Naples (?) ‘A tazz’e’ cafe? (Chanson napolitaine) – Guitare 1918 – Giuseppe Capaldo, Vittorio Fassone Era di maggio (Chanson napolitaine) – Guitare 1885 – Salvatore DI Giacomo, Mario Pasquale Costa |